Auguste Renoir qui respire la joie de vivre. Il n’est que de regarder son Déjeuner des canotiers. J’ai trouvé passionnant le récit de sa vie écrit par son fils Jean, cinéaste.

Ce sont Camille Corot et ses amis qui les premiers ont quitté leur atelier au début du XIXe, pour aller peindre en forêt de Fontainebleau, à Ville d’Avray et en Italie.

Eugène Boudin et ses plages normandes à marée basse avec leurs nuages à la traine. Il annonce l’impressionisme. C’est lui qui transmettra à Claude Monet son amour de la mer et son goût de peindre dehors.

Ces sont ces peintres pionniers qui me fascinent. Leurs croquis et peintures respirent la spontanéité et la fraîcheur.

On ne les retrouve plus lorsqu’ils peignent dans leurs ateliers des scènes mythologiques.

Deauville à la Belle-Epoque, E. Boudin

Ville d’Avray, Entrée du bois avec une vachère, C. Corot

Déjeuner des canotiers, A. Renoir

Répertorié au Benezit, il était peintre de marine tout autant que de paysages de montagne. Il savait tellement nous transmettre ses atmosphères, tant dans ses Thoniers rentrant dans le port de Concarneau, que dans un vieux chalet d’alpage en Savoie.

Il a publié à plusieurs reprises ses aquarelles dans les années 30, dans la revue l’Illustration. Elles étaient toujours accompagnées d’un article sur la vie des pêcheurs ou sur les premières techniques de ski.

Grand sportif sur la glace et sur les skis lorsque l’on ne se déplaçait qu’à peaux de phoque, il a beaucoup contribué à la création de la station toute naissante de Megève.

Bord de mer à Nice, P. Richy

Mon grand-oncle Pierre Richy, aquarelliste (1877†1937)

Au sommet, le soir, préparatifs pour la descente, P. Richy